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Les droits de douane imposés par Trump sur le cuivre pourraient aider le projet américain d'Antofagasta, qui est au point mort, selon son directeur général
information fournie par Reuters 10/07/2025 à 21:30

((Traduction automatisée par Reuters à l'aide de l'apprentissage automatique et de l'IA générative, veuillez vous référer à l'avertissement suivant: https://bit.ly/rtrsauto))

(Ajoute les commentaires du ministre des affaires étrangères du Chili aux paragraphes 10-11) par Fabian Cambero

Le mineur de cuivre chilien Antofagasta ANTO.L voit une opportunité pour son projet de cuivre bloqué aux États-Unis suite à la décision du président Donald Trump d'imposer des droits d'importation de 50% sur le métal, a déclaré jeudi le directeur général Ivan Arriagada.

Antofagasta, cotée à Londres, exploite quatre mines de cuivre au Chili et vise à développer la mine de cuivre et de nickel Twin Metals dans le Minnesota. Le projet est au point mort après que l'administration de l'ancien président Joe Biden a bloqué les permis pour des raisons environnementales.

"Nous avons un projet et nous voyons une opportunité dans ce contexte de le développer", a déclaré M. Arriagada aux journalistes lors d'un événement.

Il a ajouté qu'il faudrait encore des années avant qu'une décision finale d'investissement puisse être prise pour le projet.

"Nous devons continuer à travailler dans une perspective à long terme."

L'entreprise minière a maintenu ses contrats de vente actuels à moyen et à long terme, sans expéditions supplémentaires de cuivre vers les États-Unis, a-t-il ajouté.

Les entreprises américaines ont augmenté leurs achats de cuivre depuis que M. Trump a ouvert en février une enquête sur d'éventuels droits de douane sur les importations de cuivre.

Le Chili est le premier producteur mondial de cuivre et le premier importateur de cuivre aux États-Unis.

La ministre chilienne des mines, Aurora Williams, s'exprimant aux côtés de M. Arriagada, a déclaré que le gouvernement n'avait pas encore reçu d'informations précises sur la manière dont les droits de douane sur le cuivre seraient mis en œuvre ou sur les types de cuivre concernés.

Plus tard dans la journée de jeudi, Mme Williams et le ministre chilien des affaires étrangères, Alberto van Klaveren, ont déclaré à la presse qu'ils prévoyaient une réunion la semaine prochaine avec les dirigeants de l'industrie chilienne du cuivre afin de discuter des droits de douane.

M. Van Klaveren a déclaré qu'il s'attendait à recevoir des détails de la Maison Blanche sur l'étendue des droits de douane "dans quelques jours", tout en précisant qu'il était difficile de déterminer la date exacte.

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